Démission forcée et rupture de préavis

[Chrichri12]

Bonjour,

Suite à une malencontreuse faute professionnelle de ma part, mes patrons m'ont forcé à rédiger immédiatement ma lettre de démission (laquelle a, je crois, tout de suite été envoyée au siège social) et m'ont contraint à quitter l'entreprise sur le champs sans effectuer le mois de préavis originellement prévu par le contrat.

Sous la pression de l'instant, j'ai accepté de rédiger cette lettre, mais je me rends compte aujourd'hui que rien dans ma lettre de démission ne précisait que le préavis avait été rompu avec l'accord de l'employeur.
Du coup, j'ai un peu peur qu'ils n'en profitent pour m'accuser de rupture de préavis et ne me réclament quelques indemnités comme la loi le leur autorise (ils en seraient tout à fait capables).

Pour l'instant, il ne s'est rien passé et j'attends toujours mon solde de tout compte.

Seulement, pour le cas où la situation redoutée se présenterait, y aurait-il un recours possible ?

Ou mieux, y aurait-il une démarche que je pourrais faire aujourd'hui pour éviter que cela n'arrive ?

En vous remerciant sincèrement pour votre aide.

[P.M.]

Bonjour,

Vous ne précisez pas quand cet évènement est intervenu car si c'est très récent, vous pourriez vous présenter à l'entreprise pour effectuer le préavis et si l'on vous en empêche, exiger un écrit comme quoi d'un commun accord, vous n'effectuerez pas le préavis ou même simultanément revenir sur votre démission par lettre recommandée avec AR en invoquant les pressions dont vous avez été victime qui ont vicié votre décision...

[Chrichri12]

Bonjour,

Merci pour votre réponse.

Les faits ont eu lieu il y a une quinzaine de jours (oui je suis un peu long à la détente...Mais je viens tout juste d'apprendre qu'une rupture de préavis pouvait nous obliger à payer des indemnités à nos patrons, ce qui m'a fait prendre conscience des lacunes de ma lettre de démission).
Par ailleurs, au moment où j'écris, je viens justement de recevoir un SMS de mon ex-patronne me disant que le solde de tout compte était disponible et que je pouvais venir le chercher.
Je ne tiens pas vraiment à revenir sur ma démission que, de toute façon, j'envisageais déjà depuis quelques temps.
Cela dit, suis-je encore dans les temps pour exiger d'eux une attestation comme quoi la rupture de préavis a été décidée d'un commun accord ?

PS : vu que je suis parti sans effectuer le préavis, j'imagine que eux n'auront pas à me payer d'indemnités de préavis.
Au pire ils me réclament des indemnités pour rupture de préavis, au mieux ils ne me réclament rien et ne me payent rien non plus, c'est bien ça ?

[P.M.]

Bonjour,

Merci pour votre réponse.

Les faits ont eu lieu il y a une quinzaine de jours (oui je suis un peu long à la détente...Mais je viens tout juste d'apprendre qu'une rupture de préavis pouvait nous obliger à payer des indemnités à nos patrons, ce qui m'a fait prendre conscience des lacunes de ma lettre de démission).
Par ailleurs, au moment où j'écris, je viens justement de recevoir un SMS de mon ex-patronne me disant que le solde de tout compte était disponible et que je pouvais venir le chercher.
Je ne tiens pas vraiment à revenir sur ma démission que, de toute façon, j'envisageais déjà depuis quelques temps.
Cela dit, suis-je encore dans les temps pour exiger d'eux une attestation comme quoi la rupture de préavis a été décidée d'un commun accord ?

PS : vu que je suis parti sans effectuer le préavis, j'imagine que eux n'auront pas à me payer d'indemnités de préavis.
Au pire ils me réclament des indemnités pour rupture de préavis, au mieux ils ne me réclament rien et ne me payent rien non plus, c'est bien ça ?

De toute façon, l'employeur doit vous délivrer les différents documents dont le solde de tout compte et ensuite éventuellement saisir le Conseil de Prud'Hommes s'il voulait vous réclamer des dommages-intérêts fonction du préjudice subi par l'entreprise mais je pense que cela en restera là...

[Chrichri12]

Les connaissant, j'en doute un peu...
On verra bien comment les choses évoluent.
Merci pour votre aide.

Cordialement.